Carlos

Graphiste, illustrateur et motiondesigner

Carlos est un surnom devenu un pseudo. Je suis graphiste, illustrateur, motion designer, indépendant depuis 15 ans. Avant je travaillais chez moi. Au début de Hôp hop hop, Yves nous a proposé à moi et Stéphane de venir ici. On a des domaines un peu complémentaires mais on ne s’oblige pas à faire des projets ensemble.

Quelle a été ta première impression quand tu es arrivé ici ?

Je connaissais le lieu car j’ai fait des études de biologie et j’avais des cours ici. C’était amusant de voir ce contexte, de revenir ici, de retrouver des lieux qu’on connait. Je connaissais le gardien de la fac de médecine.

A Hôp, on est arrivé un peu sur le tard, donc les travaux de peinture avaient déjà été faits. J’étais étonné du résultat et que les gens se soient appropriés les lieux. Bon, je ne sais pas si je peux le dire … mais avant dans ce bâtiment il y avait un cabinet de curiosité, avec des choses dans du formol, des choses par ragoûtantes à voir, des choses bizarres qui trainaient, un squelette d’enfant, une tête mal formée… Il y avait un côté un peu film !

Et que-ce que cela t’a apporté de venir ici ?

Que des emmerdes ! Non je rigole ! Quand j’étais chez moi avant, c’était confortable, mais pas que. La seule personne à qui je parlais, c’était moi ! Ce devenait pesant. Au début j’appréhendais un peu, je ne venais qu’un peu, pour faire une transition en douceur. C’est intéressant d’être en collectif. On se file des coups de mains. Je découvre qu’on peut réfléchir autrement pour des fonctionnements collectifs comme ça. Ce qui m’épate, c’est l’entente ! On n’est pas obligé de tous devenir potes mais il y pourrait y avoir plein d’égos ! Mais ici je trouve que ça se passe très bien, c’est un lieu émulateur !

Quel est l’espace que tu fréquentes le plus ?

Le petit café le midi, l’endroit où tu peux faire une coupure, il y a une bonne tablée, c’est plutôt sympa !

Un souvenir à Hôp ?

La fête des 1 an. Ça a marqué cette cohésion et cette entente de tout le groupe, ça venait sceller tout ça. C’était comme si on se retrouvait après ne s’être pas vu pendant 6 mois ! Ce sont des moments où l’on peut découvrir un peu ce que font les autres.

Qu’est-ce que tu feras quand on partira de l’Arsenal, car Hôp hop hop est une aventure temporaire ?

Je vais pleurer, faire une petite déprime ! Non, s’il y a une autre aventure, je pense que je m’y intéresserais fortement. S’il y a un micro groupe dans le groupe qui voudra créer un lieu ensemble. Mais au fond j’espère que ça dure le plus longtemps possible, c’est une belle aventure ! Ça fait du bien d’avoir quelque chose d’alternatif et en groupe.

Que penses-tu de du lieu Hôp à l’échelle de la ville de Besançon ?

C’est bien de montrer que des lieux comme ça peuvent exister et fonctionner. Ce sont des lieux qui rayonnent, avec l’accueil du public. On est à côté du village by CA (un espace de coworking créé par le Crédit Agricole). Typiquement, ce genre de lieu ne m’attire pas, je n’ai rien contre mais ça m’attire moins. Ici ce n’est pas vertical. Mais j’ai des préjugés à priori… ! Ici il y a une horizontalité. Ce n’est pas toujours évident, mais oui ça peut marcher !

Quelles sont selon toi les limites du collectif ?

Ici, il y a un schéma très horizontal, mais il y a besoin de temps en temps de remettre les points sur les i. Ça peut vite devenir cacophonique ! Mais j’apprends aussi. Je fais partie d’une génération où tout était vertical et c’est quelque chose qui m’a toujours soulé ! Je suis un revendiqué insoumis !

Le ménage par exemple ! Heureusement qu’on a notre Stéphane national qui remotive les troupes, qui n’est pas au bureau ni au CA de l’association, mais qui fait des rappels sinon ça s’essouffle. Le rappel c’est paradoxal, c’est un peu vertical, mais on a tendance à être dispersé, on est ailleurs, alors c’est utile.

Le collectif me confronte dans certaines idées. Je prône qu’on devrait tous être intermittent ! On prône le plein emploi mais en fait on devrait travailler moins et les périodes chômées devraient être rémunérées. Personne ne serait stigmatisé de ne pas travailler, il y aurait un partage du travail. Cela permettrait de faire autre chose, de t’investir beaucoup plus dans ce type de projet. Je manque de temps pour m’investir comme je voudrais ici. Ça me conforte dans cette idée-là. En fait, il faudrait presque un confinement par an !

(cette rencontre a eu lieu en juillet 2020)

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