Yvan Bertrand

Savonnier

Ma passion dans la vie c’est les bateaux. Je suis originaire de la région, mais j’ai travaillé pendant 20 ans dans l’électronique de navigation en Bretagne. J’ai toujours eu envie de faire quelque chose avec mes mains. Je suis revenu il n’y a pas longtemps dans la région. Les savons, ça date d’il y a 5 000 ans et aujourd’hui on se lave avec des grosses merdes. Donc j’ai choisi de me lancer dans la savonnerie et de faire des savons de qualité, bio, en privilégiant les producteurs locaux. 

Quelle a été ta première impression quand tu es arrivé dans les locaux ?

Je suis revenu à Besançon car j’ai trouvé ce local à Hôp hop hop pour lancer mon activité alors que c’était compliqué en Bretagne. J’ai posé ma candidature, puis avec les autres résidents on a lancé “l’aile 2“. Ici c’est comme une vie de société. Un peu comme dans “Blanche Neige et les 7 nains“, tu retrouves les différents profils, le grincheux, le timide, et tu dois composer avec tout le monde, avec le savoir-vivre de chacun, le savoir-être. 

Que-ce que cela t’a apporté le fait de venir dans un lieu collectif, pluridisciplinaire, ouvert sur l’extérieur ?

À Hôp hop hop les valeurs sont présentes. J’ai fait 2 ans dans l’armée et je suis attaché aux valeurs républicaines, la liberté, l’égalité et la fraternité. Ici, on a chacun la liberté de faire nos activités. On est tous égaux et on fait des choses ensemble, il n’y a pas de privilèges et beaucoup d’entraide. Puis on est tous fraternels, il y a une énergie qui se dégage qui n’est pas anodine, une énergie positive. Ce lieu est marquant !

Un souvenir à Hôp ?

Il y en a plusieurs, le repas des résidents où l’on était déguisé en bretonne. Ah, et un très bon souvenir, au tout début, une soirée DJ où j’étais habillé en diable. Aaahh, et surtout, très récemment, le repas de Noël des résidents où chacun avait ramené un cadeau fait main.

Et puis il y a aussi le jour où j’ai reçu la clé de mon local, j’ai ressenti une très forte énergie positive car je pouvais enfin lancer mon activité. 

Quel sont les lieux à l’Arsenal que tu fréquentes le plus ?

Déjà mon labo, la brasserie de Quentin, car on se file beaucoup de coups de main, et sinon le bar. 

Qu’est-ce que tu feras quand on partira de l’Arsenal, car c’est une occupation temporaire ?

Je vous suis ! Je prends le même bus que vous ! Si ce projet doit s’arrêter, et bien sûr il s’arrêtera un jour, je pense qu’on créera des petits collectifs entre nous pour prendre des locaux de travail partagés. 

Est-ce qu’il y a un moment que tu as vécu à Hôp qui représente le mieux les notions d’hospitalité, de convivialité, de collectif ?

Le repas de Noel des résidents, quand on s’est tous fait des cadeaux, avec nos cœurs, avec nos mains, des choses qu’on savait faire. Il y avait plein d’amour et de fraternité !

Que penses-tu que ce type de lieu apporte à la ville de Besançon ?

Pour les bisontins, il y a la proximité de venir ici car c’est au cœur de la ville. C’est un lieu de vie, d’exposition, d’échanges, un lieu atypique ! On peut venir le matin et repartir à 4h du matin ! On peut prendre un café, déjeuner, jouer, boire un verre, en famille. C’est une émulation pour la population !

Si tu fabriquais un savon Hôp, quelle en serait sa senteur ?

J’y ai pensé ! Mais je n’ai pas trouvé ! Pas celle de laboratoire, de bière ambrée, de saucisse de Morteau. Peut-être celle de vieux livres ? Tu sais l’odeur qu’il y a quand tu feuillettes des vieux livres poussiéreux avec plein d’histoires.

(Cette rencontre a eu lieu en décembre 2019)

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