Nicolas Ponceau

Artiste

À Hôp hop hop, je peins, je dessine. Ce n’est pas mon activité principale, mais je la maintiens depuis que je suis sortie de l’école des Beaux-Arts. J’utilise de l’encore, de l’aquarelle, de la peinture à l’huile, de l’acrylique. J’aime beaucoup le grand format, même si ce n’est pas évident dans cet espace. Je fais de la peinture pas très figurative, qui évoque une relation d’illusion de la profondeur. Quelques fois il y a des animaux qui apparaissent. Je travaille avec des effets de superstition, de couches et de transparence pour donner de la profondeur. La couleur est un sujet en soi, les possibilités sont infinies, il faut trouver l’équilibre, doser les accords. Et à côté de ça, je suis prof intervenant en arts plastique au lycée.

Quelle a été ta première impression quand tu es arrivé dans les locaux ?

Je suis venu par le biais de Catherine, ma compagne, qui avait déjà un espace ici. J’ai repéré cet atelier car je voulais des murs libres. Avant je partageais un espace avec quelqu’un, j’ai saisi l’occasion qu’il y avait ici, cette dynamique de groupe m’attirait également. Et si je voulais voir Catherine…il fallait venir à Hôp !

Que-ce que cela t’a apporté le fait de venir dans un lieu collectif, pluridisciplinaire, ouvert sur l’extérieur ?

Je suis dans le collectif de hôp, où on échange beaucoup de choses. L’Arsenal est un lieu où l’on se rencontre, où l’on échange. Il y a une dynamique de groupe entrainante, qui peut me motiver pour faire des projets artistiques. J’ai participé à 3 expositions déjà. Çela permet de montrer mon travail et d’échanger des conseils techniques avec les autres résidents. Ici, il y a l’avantage d’avoir un espace rien qu’à soi, où l’on peut laisser en place ses toiles. J’ai la frustration de ne pas venir autant que je voudrais.

Un souvenir à Hôp ?

La fête des 1 ans, où Virginie m’a passé commande d’une peinture. Je me suis pris au jeu. La fête était bouillonnante ! J’étais déguisé en roi d’un archipel découvert par des explorateurs !

Qu’est-ce que tu feras quand on partira de l’Arsenal, car Hôp hop hop est un projet d’occupation temporaire ?

Je sais qu’il y a des projets de recherche d’autres espaces à investir et je suis d’un naturel optimiste, il y aura d’autres espaces pour continuer l’aventure ! Maintenant, quand on voit des lieux vides, on se dit “tiens, ça pourrait être bien pour Hôp hop hop ! “. On sait que c’est possible, qu’on peut le faire !

Que penses-tu de du lieu Hôp à l’échelle de la ville de Besançon ?

C’est un autre état d’esprit que les espaces conventionnels. Les choses sont assez simples, c’est un lieu ouvert, simple d’accès où l’on a envie de revenir !

Quelles sont, selon toi, les limites du collectif Hôp ?

Il y a un état d’esprit Hôp. Comment s’est-il mis en place ? Il y a une contagion quand tu arrives ici ! On arrive à dialoguer, à régler les problèmes. Je dirais que les 3 mots qui définissent l’état d’esprit de Hôp sont curiosité, échange et soucis du collectif.

Ici, on peut se dire “j’ai mon atelier“ mais il ne faut pas oublier cette dynamique collective, il faut l’entretenir. Je m’oblige à participer aux activités de hôp. J’ai toujours à l’esprit qu’il y a ce collectif, qu’on y tient et que j’ai envie que ça perdure. Il restera des liens entre les personnes.

(cette rencontre a eu lieu en juin 2020)

Guillaume Fulconis

Je suis metteur en scène indépendant. J’ai monté cette compagnie à la sortie de l’école de l’ENSATT de Lyon avec

Corinne Déchelette

J’ai fait une formation de graphiste aux Arts Déco à Paris. Puis j’ai travaillé au musée du Louvre, à l’imprimerie

Jade Sauvage

J’ai fait l’école d’art de Clermont-Ferrand puis je me suis orientée vers l’animation d’ateliers d’art pour des publics fragilisés. Ensuite,

Grégory Olympio

Je suis artiste plasticien, enfin, surtout peintre. J’utilise quelques fois d’autres techniques, l’écriture ou l’installation.  Quelle a été ta première

Chloé Ruffieux

Je suis graphiste depuis plus de 10 ans. Avant, je travaillais en agence mais je suis à mon compte depuis

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