Grégory Olympio

artiste plasticien

Je suis artiste plasticien, enfin, surtout peintre. J’utilise quelques fois d’autres techniques, l’écriture ou l’installation. 

Quelle a été ta première impression quand tu es arrivé dans les locaux ?

La première fois que j’ai visité les locaux, je n’envisageais pas de prendre un atelier ici. Puis, lors de la 2èmevisite, j’ai repéré cet espace qui avait 2 murs complètement vides. Il y avait des grands rideaux très sales, ce n’était pas très lumineux. 

Qu’as-tu fait pour transformer cet espace en ton atelier ?

J’ai tout repeint en blanc, et c’est fou la lumière est rentrée ! Ces murs repeints en blanc me permettent d’accrocher mes peintures et de prendre du recul pour les regarder. J’avais du mal à me projeter dans ce lieu délaissé, mais il suffit de commencer à nettoyer et peindre et ça change tout !

Que-ce que t’a apporté le fait de venir dans un lieu pluridisciplinaire, ouvert, qui fait cohabiter dans un même lieu beaucoup de choses et de gens ?

Pour mon travail, ça change tout d’avoir un lieu où tu peux faire venir les gens. Avant je travaillais chez moi, et c’est plus difficile d’ouvrir aux gens ton espace intime. 

Concernant le groupe, on apprend des choses insoupçonnées ! On croise beaucoup de personnes ici, on se donne des coups de mains. La fermeture éclair de mon sac est cassée ? Toc toc toc au bureau des couturières 2,3 portes plus loin et c’est réparé. On peut profiter des expériences des autres. Ici c’est un peu notre petite maison, c’est un espace public et privé. 

Un souvenir à Hôp ?

La préparation des repas avec les résidents, je n’ai jamais découpé autant de carottes de ma vie !

Tu as été impliqué sur le projet bien en amont de l’entrée dans les locaux de l’Arsenal, on peut dire que tu t’y connais en terme de bénévolat à Hôp !

Le nettoyage des locaux du début, c’était top ! On ne se connaissait pas, il y avait une telle euphorie générale ! Grâce au bénévolat, tu apprends des choses, tu fais ce que tu as envie de faire. Par exemple, j’ai appris à poser du carrelage. J’aime moins quand on est contraint. Comme on est très nombreux à Hôp, chacun participe en faisant un petit truc. Par le ménage, des permanences, tu te fais des copains, des collègues, des connaissances, et les visages connus font du bien. Maintenant on se reconnaît.

Que penses-tu du lieu créé à l’Arsenal ?

Des lieux comme ça il n’y en a pas assez ! Le CHU nous a permis de le faire. On ne squatte pas, on fait les choses dans les règles. Sinon, certains publics ne seraient pas venus.

Il faut avoir le culot d’initier. On ne peut pas qu’attendre que la ville ou que les institutions nous le proposent. Elles n’ont pas l’envie, l’idée, les moyens ? Je ne sais pas. Pourtant c’est possible d’ouvrir des lieux comme celui-là, sans trop dépenser d’argent. J’aimerais que la ville se rende compte de ce qu’un lieu comme celui-là apporte. Je n’attends pas de la reconnaissance de sa part, mais seulement qu’elle s’en inspire pour peut-être en développer d’autres. Les habitants ont des idées pour animer leurs quartiers. Ce serait bien qu’il y ait des répercussions à petite échelle. Les gens ont besoin de se retrouver. J’entends souvent “Ça fait du bien d’avoir un lieu comme ça ! »

Qu’est-ce que tu feras quand on partira ?

J’en parle avec un copain qui me dit “le jour où ça s’arrête, vous êtes mal“. Moi ça ne me dérange pas du tout, à la fin on sera à une autre étape, on s’adaptera. Ce qui me stresse, c’est plutôt de savoir où je vais stocker toutes mes peintures, mais une fois que j’aurais réglé ça, ça ira ! On aura le souvenir d’avoir vécu ça, et c’est déjà une chance d’avoir trouvé un espace de travail en centre-ville. Et puis les filles vont nous trouver un autre lieu ! 

(cette rencontre a eu lieu en juillet 2019)

Instagram : instagram.com/gregoryolympio

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